Tony Matelli : Mauvaises herbes dans le white cube

Inès Boittiaux, BeauxArts, May 13, 2020
À la galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris, qui vient de rouvrir ses portes après deux mois de fermeture forcée, les mauvaises herbes ont profité du confinement pour s’emparer du white cube. C’est là, sous la lumière aveuglante des néons, que Tony Matelli a planté son installation, intitulée « Abandon ». Plantée, car le sculpteur américain a reproduit des herbes folles plus vraies que nature, à l’échelle, à ceci près qu’ici fleurs et feuilles sont… en bronze !