Siobhán Hapaska: Paris

7 September - 7 October 2023
Overview

We are pleased to invite you to the opening of Siobhán Hapaska’s solo-exhibition, taking place on Thursday 7 September between 6-9 PM.

 

Over more than three decades, Hapaska has created an original and complex body of work that is difficult to classify. Moving effortlessly between abstraction and figuration, the viewer is ultimately left with the space her sculptures and installations leave to the imagination, allowing for more abstract reflection. Her practice has long been known and celebrated for its varied vocabulary of organic and synthetic materials, complex layering of narratives and impeccable descriptive detail.

 

Without directly addressing political issues, Hapaska's works often refer to questions of territory and cultural identity, alienation and loneliness, often with a touch of humor and hope, but never with cynicism. Her works are all charged with history and sometimes contradictory meanings.

 

The main work in the exhibition, Snake and Apple, is the largest of a family of six sculptures sharing a variant of the same title - a reference to one of the most rustic origin stories of the human race, namely the fall from primordial grace and expulsion from paradise - the original sin for which mankind was banished from the Garden of Eden.

 

Over the years, Hapaska has produced informal groups of formally affiliated sculptures, but it is here that she has come closest to a series.

 

What these sculptures have in common is the motif of one or more spheres clamped in fiberglass, brilliantly lacquered in one of the colors associated with apples - most often red - and held in a vice-like grip by a self-supporting frame of interlocking aluminum beams, covered in artificial snakeskin. The construction of this frame can vary in complexity, the largest being the most complex of all.

 

The exhibition also presents three wall works where Hapaska has used transparent acrylic sheeting – normally used in the building industry for lightweight glazing – and filled them with what appears to be dust, in fact material from here studio, powdered white marble, carbonized oak and fluorescent powder pigment. Thus, these materials of nature and art turn what could have been a window into a compact and impenetrable composition as they mix as sedimentary layers, similar to rock and soils settled over millenia.

 

The recurring preoccupations of Hapaska's heteroclite art are the tension between movement and stasis, the question of origins and roots, the profusion of materialities and the promise of enlightenment - even if the latter may prove deceptive. All these elements are present in the works of the Snake and Apple series. It's worth noting that Hapaska invests herself heavily in her materials, producing everything herself.

 

Siobhán Hapaska (b. 1963, Belfast, Northern Ireland) lives and works in London and Rotterdam. She will have a solo show at the Douglas Hyde Gallery later this year, accompanied by a monograph. Recent projects include a solo show at the Kunst Museum, St. Gallen, Switzerland and a permanent installation at Château Lacoste, France, as well as solo exhibitions at John Hansard Gallery, University of Southampton, UK (2019), Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2015) and Magasin III Stockholm Konsthall, Stockholm (2013-2014).

 

In 1997, Hapaska took part in Documenta X and represented Ireland at the 49th Venice Biennale.

 

 

Nous avons le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition personnelle de Siobhán Hapaska, jeudi le 7 septembre entre 18-21h.

 

Au cours de plus de trois décennies, Hapaska a créé une œuvre originale et complexe, difficile à classer. Se déplaçant sans effort entre abstraction et figuration, le spectateur est finalement laissé avec l'espace que ses sculptures et installations laissent à l'imagination, permettant une réflexion plus abstraite. Sa pratique est depuis longtemps connue et célébrée pour son vocabulaire varié de matériaux organiques et synthétiques, sa stratification complexe de récits et ses détails descriptifs impeccables.

 

Sans aborder directement les questions politiques, les œuvres de Hapaska font souvent référence à des questions de territoire et d’identité culturelle, d’aliénation et de solitude, souvent avec une pointe d’humour et d’espoir, mais jamais avec cynisme. Ses œuvres sont toutes chargées d'histoire et de significations parfois contradictoires.

 

L'œuvre principale de l’exposition, Snake and Apple, est la plus grande d'une famille de six sculptures partageant une variante de ce même titre - une référence à l'une des histoires d'origine les plus rustiques de la race humaine , à savoir la chute de la grâce primordiale et l’expulsion du paradis - le péché originel pour lequel l'humanité a été bannie du jardin d'Eden.

 

Au fil des années, Hapaska a produit des groupes informels de sculptures formellement affiliées, mais c'est ici qu'elle s'est le plus rapprochée d'une série.

 

Ces sculptures ont en commun le motif d'une ou plusieurs sphères pincées en fibre de verre brillamment laquée dans l'une des couleurs associées aux pommes - le plus souvent le rouge – et prises en étau par un cadre auto-portant de poutres en aluminium à verrouillage réciproque, recouvertes d'une peau de serpent artificielle. La construction de ce cadre peut varier en complexité, le plus grand étant le plus complexe de tous.

 

L'exposition présente également trois œuvres murales pour lesquelles Hapaska s’est servie des feuilles acryliques transparentes - normalement utilisées dans l'industrie du bâtiment pour des vitrages légers - et les a remplies de ce qui semble être de la poussière, en fait du matériel moulu provenant de son studio, de la poudre de marbre blanc, du chêne carbonisé et des pigments fluorescents en poudre. Ainsi, ces matériaux de la nature et de l'art transforment une fenêtre potentielle en une composition compacte et opaque, car ils se mélangent comme des couches sédimentaires, semblables à la roche et aux sols qui se sont déposés au fil des millénaires.

 

Les préoccupations récurrentes de l'art hétéroclite d'Hapaska sont la tension entre le mouvement et la stase, la question des origines et des racines, la profusion des matérialités et la promesse d'illumination - même si cette dernière peut s'avérer trompeuse. Tous ces éléments sont présents dans les œuvres de la série Snake and Apple. Il convient de noter que Hapaska s'investit fortement dans ses matériaux en produisant tout elle-même.

 

Siobhán Hapaska (née en 1963 à Belfast, en Irlande du Nord) vit et travaille à Londres et à Rotterdam. Elle aura une exposition personnelle à la Douglas Hyde Gallery plus tard cette année, accompagnée d’une monographie. Parmi ses projets récents figurent une exposition individuelle au Kunst Museum de Saint Gall, en Suisse et une installation permanente au Château Lacoste, en France, ainsi que expositions personnelles à la galerie John Hansard, université de Southampton, au Royaume-Uni (2019), au Museum Boijmans Van Beuningen, à Rotterdam (2015) et au Magasin III Stockholm Konsthall, à Stockholm (2013-2014).

 

En 1997, Hapaska a participé à la Documenta X et elle a représenté l'Irlande à la 49ème Biennale de Venise.

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Works